Un beau matin de printemps, nous sommes partis de Paris, à quatre dans la voiture, par l’autoroute de Normandie. Et nous avons pu goûter aux délices d’un restaurant d’autoroute.
Des paysages enchanteurs et un cadre agréable
Le paysage varié, les voitures plus performantes les unes que les autres, les villages pittoresques faisaient qu’on ne voyait pas le temps passer. On est arrivé en un rien de temps à l’aire de service où nous avons choisi de déjeuner. Il y a à cet endroit deux restaurants contigus, de l’autre côté de l’autoroute qu’il faut traverser par un pont piétonnier. C’est fascinant d’observer la disposition fonctionnelle du restaurant qui ne désemplit pas : La salle est aérée, avec une terrasse et un jardin. Le personnel rivalise d’amabilité, surtout les jeunes mamans avec des enfants.
Parmi les annexes, le coin puériculture et le coin jeux pour les enfants sont les plus fréquentés. Quant à moi, j’étais obnubilé par la richesse du menu.
Comment organisent-ils leur approvisionnement ?
Je me suis toujours posé la question sur la gestion de l’approvisionnement des restaurants. Comment estimer à l’avance les commandes à venir de manière à toujours avoir en stock les denrées fraîches correspondant à la demande des clients ? Sachant que les clients des restaurants d’autoroutes sont des clients variables, sans instauration d’habitudes, il est difficile d’anticiper leurs goûts.
Il y a bien des denrées conservables au réfrigérateur et au congélateur mais les durées de conservation restent limitées, notamment pour les légumes. De plus, les produits conservés par le froid ne doivent pas être recongelés. J’ai bien envisagé ce type de conservation mais cela n’a pas résolu mon problème. En effet, nous avons été servis relativement vite et la durée de préparation des plats ne permet pas d’envisager des étapes de décongélation ou de réchauffement. Personnellement, j’ai commandé une salade César dont tous les ingrédients étaient croustillants à souhait. Il est impossible qu’ils aient été réchauffés, même au micro-onde.
